Place au grand 8 ! Vive ses vrilles, ses loopings et ses sensations extrêmes ! Mais sais-tu aussi que dans un grand 8, rien n’est laissé au hasard : la hauteur de chaque bosse est calculée avec précision et lorsque tu es propulsé à des vitesses folles, c’est grâce à des techniques très pointues.
En revanche, les ingénieurs qui ont conçu ce grand 8 se sont emmêlé les pinceaux en faisant leurs calculs ! Avec six anomalies, ce circuit est plutôt bancal ! Pauvre Plok, je n’aimerais pas être à sa place...
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Ce grand 8 est prêt à marcher, mais il reste encore une anomalie… Clique sur le dernier ticket !
Les premiers wagons n’avaient pas de roues, c’étaient tout simplement des sièges en osier lancés sur de la glace ! C’est une invention russe, vieille de 500 ans. D’où le nom de montagnes russes.
Et moi qui croyais que ça s’appelait comme ça parce que ça rendait dingue !
Mais les wagons utilisés dans les montagnes russes modernes ressemblent plus à des bolides high-tech qu’à des jouets. Tout est prévu pour assurer une sécurité maximale. Explore notre voiture !
Avec ses rails, le circuit du grand 8 ressemble à une voie ferrée. Sauf qu’ici, les rails sont de gros tubes ronds. Ils sont là pour guider les wagons et éviter les sorties de route, surtout dans les virages. En plus, ce système évite aux wagons de perdre trop de vitesse.
Sur un wagon, il y a en général 24 roues, 12 de chaque côté. Elles ont chacune une fonction bien précise.
Ces roues servent à porter le wagon. Avec leur forme creuse, elles épousent parfaitement la forme des rails.
Les roues latérales sont là pour guider le wagon et éviter qu’il ne déraille, surtout dans les virages !
En haut des bosses ou dans les loopings, le wagon a tendance à décoller. Heureusement de petites roues, appelées « roues anti-éjection », passent sous les rails et y plaquent le wagon.
Si tu cherches le moteur, tu vas être déçu, car il n’y en a pas ! Le wagon parcourt le circuit uniquement grâce à son élan.
Pour transporter plus de passagers à la fois, il y a parfois plusieurs wagons accrochés ensemble. Mais le nombre de wagons n’est pas choisi au hasard. Plus le circuit est tordu et serré, plus le train doit être court.
Dès que le train quitte la gare, les harnais de sécurité sont verrouillés et te maintiennent contre ton siège. Dans la plupart des grands 8, c’est une simple sécurité, mais ils sont parfois indispensables, sans eux, tu pourrais te faire éjecter !
X ? C’est le plus dingue des grands 8 ! Il se trouve aux États-Unis, dans le parc de Six Flags Magic Mountain. Les trains mesurent 6 mètres de large et pèsent 27 tonnes. Les sièges sont au-dessus du vide, de chaque côté des rails, et ils pivotent vers l’avant ou l’arrière. Un vrai cauchemar !
En route ! Le train est tracté lentement par une chaîne, reliée à un moteur très puissant. Si la chaîne casse, pas de souci, il y a un système anti-retour sous le train. Une fois en haut, la chaîne se détache et c’est parti pour le grand frisson !
Plok n’a même pas pu passer la première bosse ! À toi de corriger cette anomalie. Choisis la hauteur de la première montée, puis clique sur le bouton OK pour la tester.
À partir du premier sommet, les wagons avancent sans moteur jusqu’à la fin du parcours. Pour franchir la première bosse, le wagon doit avoir beaucoup d’élan. Eh oui, la première montée sert à emmagasiner suffisamment d’énergie pour parcourir tout le circuit. En conséquence, elle doit être le point le plus haut du manège.
Cette première montée est plus haute que la première bosse, donc pas de problème pour la franchir. Avec une pente aussi raide, le train prend beaucoup de vitesse en très peu de temps. C’est cette accélération qui te plaque à ton siège en fin de descente.
Le grand huit le plus haut du monde est Kingda Ka, dans le parc de Six Flags Great Adventure, aux États-Unis. Grâce à une catapulte, le train atteint en quelques secondes la vitesse de 206 km/h avant de gravir une bosse de 139 m de haut. On se croirait dans une fusée au décollage.
La forme des bosses a aussi son importance. Une bosse doit être légèrement arrondie à son sommet pour accompagner le mouvement du wagon et l’amener doucement vers la descente.
Pour varier les sensations, il suffit de jouer sur la forme des bosses et sur la vitesse du wagon. Mais attention, il ne faut pas faire nΓÇÖimporte quoi ! Choisis la forme de ta bosse et une vitesse, puis clique sur le bouton OK.
Bon, ça, c’est comme rouler lentement sur une route de campagne. La sécurité y est, mais au niveau des sensations : bof, bof !
En passant rapidement sur la bosse, tu as l’impression de t’envoler. En effet, tu te retrouves en apesanteur comme les astronautes. Mais la bosse est très arrondie, elle épouse le trajet du train, donc pas de souci de sécurité !
Sensations garanties avec une bosse de cette forme ! Dès le début de la descente, tu as l’impression d’être attiré vers le haut comme si tu étais très léger, et plus tu descends, plus tu te sens lourd. Et c’est le cas ! À cause de l’accélération du wagon, ton poids est multiplié par cinq !
Holà, mais c’est très dangereux, ça ! Le train arrive trop vite pour suivre le tracé d’une telle bosse. Accident garanti…
Voici le looping, une véritable acrobatie aérienne ! Mais comment peut-on tenir à l’envers ? C’est grâce à la force centrifuge qui t’attire vers l’extérieur de la courbe. Cet effet augmente avec l’accélération.
À toi de choisir la vitesse du wagon et la forme de la boucle pour que Plok puisse faire ce looping. Clique ensuite sur OK pour voir si tu as fais le bon choix…
Pour faire le tour complet, il faut plus d’élan. La bosse, juste avant le looping, doit être plus haute !
C’est un piège ! Ce looping est impossible à réaliser, même en arrivant à une très grande vitesse. La partie à l’envers n’est pas assez arrondie pour que la force centrifuge soit efficace.
Si tu remplis un seau d’eau et que tu le fais tourner à bout de bras, l’eau reste dans le seau à condition que ton bras tourne assez vite. Ici, c’est exactement le même principe. Pour que tu restes plaqué à ton siège, le wagon ne doit surtout pas ralentir en haut de la boucle.
Parfait, ce looping ! As-tu remarqué qu’il n’est pas rond ? La montée de la boucle est bien raide, puis son sommet est resserré. De quoi emmagasiner suffisamment d’énergie pour coller les passagers à leurs sièges lorsqu’ils auront la tête en bas !
Cela a marché. Mais, regarde, les passagers sont en mauvais état ! Ils ont subi une trop forte accélération. En effet, au-delà d’une certaine vitesse, c’est le malaise assuré : tu es tellement attiré vers le bas que ton sang a du mal à remonter jusqu’au cerveau.
À Thorpe Park, à côté de Londres, le grand 8 Colossus détient le record du nombre de loopings. Les passagers se retrouvent dix fois la tête en bas en moins de deux minutes.
Un virage, c’est comme un looping, mais à l’horizontale : pendant toute la courbe, ton corps est repoussé vers l’extérieur. Plus la vitesse est forte, plus la forme du virage est importante.
Tu veux que Plok goûte à ce grand virage sans accident ? Alors, choisis la forme du virage et la vitesse du wagon, puis clique sur le bouton OK pour tester le résultat en direct !
Lorsque le train circule doucement, son accélération dans le virage est tellement faible que tu ne peux pas la sentir. Sécurité maximale, mais aucun intérêt pour un grand 8…
Comme le wagon arrive lentement, il accélère peu dans l’entrée du virage. En tout cas, pas assez pour maintenir le wagon collé contre les rails.
Cette sensation d’être éjecté du wagon n’est pas très agréable. En plus, elle met à rude épreuve ton squelette, mais aussi la structure du grand 8. Sur les autoroutes, les virages ne sont pas plats pour éviter aux voitures de déraper.
Les motards l’ont compris depuis longtemps : pour passer les virages à pleine vitesse sans tomber, il suffit de se pencher vers l’intérieur de la courbe. C’est pour cela que les virages sont relevés : comme ça, tu es écrasé au fond de ton fauteuil au lieu de te sentir éjecté du wagon!
Le grand 8 est le moyen de transport le plus sûr du monde, alors ce genre d’accident ne risque pas d’arriver. Explore ce schéma pour en savoir plus !
Ce circuit est bourré d’électronique. Sur tout le parcours, des capteurs repèrent où se trouve le wagon, et à quelle vitesse il va. Ces informations arrivent sur un ordinateur qui contrôle automatiquement le circuit, et actionne les freins lorsque c’est nécessaire.
Des freins sont répartis sur tout le parcours. Normalement, ils ne servent pas, mais lorsqu’un wagon va trop vite, ou qu’il risque d’entrer en collision avec un autre wagon, ils sont activés par l’ordinateur. On les appelle les freins de bloc.
Lorsque le wagon approche de la gare d’arrivée, l’ordinateur central active de puissants freins magnétiques. Ainsi, pas de risque d’accident !
Je sens que je vais vomir tout le fromage que j’ai mangé avant de monter dans le grand 8. Quel gâchis !
Les sensations que tu éprouves dans un grand 8 sont vraiment extrêmes. Elles se rapprochent de celles que ressentent les pilotes de Formule 1, ou les astronautes. Mais pour que cette expérience soit sans danger, rien n’est laissé au hasard : tout est calculé et contrôlé par des spécialistes. Alors tu peux y aller sans crainte. Le seul risque, c’est celui de vomir ! Alors attention aux copains !